[Interview] Dischord, 40 ans de punk sans concession

Une interview de Jérémie Maire, paru dans Télérama le 27 janvier 2021.

Né en décembre 1980, le label punk de Washington DC, qui a vu émerger des groupes comme Rites of Spring, Jawbox ou Fugazi, souffle ses 40 bougies. Quatre décennies marquées par une liberté et une intégrité sans faille, à construire un modèle unique, sur lequel revient Ian MacKaye, son légendaire cocréateur.

Dischord a tout connu : l’effervescence du punk américain des années 1980, la scène indépendante balayée par l’ouragan Nevermind de Nirvana, après lequel les majors n’ont laissé que des ruines, la crise du disque des années 2000... Mais Dischord est toujours là, et ce n’est pas une crise sanitaire qui va freiner ce modèle légendaire de liberté et d’indépendance. Né en décembre 1980, le label fondé par Ian MacKaye et Jeff Nelson pour sortir l’unique disque de Teen Idles, leur premier groupe, aura finalement été, quatre décennies durant, la maison – littéralement – de Minor Threat, Rites of Spring, Soulside, Fugazi, Jawbox, Lungfish, et autres Q and Not U.

Une entreprise locale – Dischord est basé à Washington DC et ne sort pratiquement que des groupes du cru – mais dont la résonance est mondiale : certaines formations ont été éphémères (parfois juste une poignée de chansons), d’autres plus tenaces, mais quasiment tous les groupes sortis par Dischord ont marqué la scène indépendante. Le tout avec un refus de la compromission, farouchement attaché à son modèle financier et artistique. Avec une telle histoire, difficile, donc, de piocher ses plus hauts faits d’armes.

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