[{"id":190472263,"handle":"berurier-noir","title":"Bérurier Noir","updated_at":"2021-01-22T17:10:02+01:00","body_html":"\u003cp\u003e\u003cimg style=\"display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;\" src=\"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/files\/artist_berurier_noir_8e942d93-b56d-4435-b490-0ca533c7f3b2_600x600.jpg?v=1608578994\" alt=\"bérurier noir\"\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp style=\"text-align: right;\"\u003e\u003ci\u003e\"Le nom Bérurier Noir avait été trouvé à une occasion bien précise, pour un concert qui devait être une performance.(...) Ce qui est un peu étrange, c’est que le groupe s’est fait avec les gens : le premier concert que nous avons fait devait être unique, et c’est parce que les gens nous ont dit : ’C’est bien ce que vous faites, il ne faut pas s’arrêter’ que nous avons fait notre groupe. Et nous marchons totalement comme ça.\"\u003cbr\u003e\u003c\/i\u003e\u003cstrong\u003eArchives Bérurières (1996)\u003c\/strong\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cdiv style=\"text-align: right;\"\u003e\u003cstrong\u003e\u003c\/strong\u003e\u003c\/div\u003e\n\u003cdiv style=\"text-align: left;\"\u003e\n\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003eBérurier Noir (aussi appelé Bérus ou BxN) est un groupe de la scène punk et alternative française des années 1980, composé principalement de deux membres : Loran (ex Guernica) à la guitare et François (ex Béruriers) au chant, accompagnés d'une boite à rythmes surnommée affectueusement Dédé (modèle Electro Harmonix DRM-16). Dès le premier album, on retrouve aussi parfois la présence d'un saxophone sur leurs mélodies minimalistes et brutales, que ce soit avec Masto (ex Lucrate Milk) ou Paskal Kung- Fou (futur Molodoï) ainsi que de nombreux invité·e·s.\u003cbr\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp style=\"text-align: right;\"\u003e\u003ci\u003e\"On ne veut pas jouer devant des gens assis qui applaudissent à la fin pour montrer que c’est bien, on ne veut pas être un produit consommé et avoir ce rapport très froid avec le public. On essaye de casser la scène avec un public qui participe, un peu comme le cirque il y a 100 ans : des types qui faisaient un spectacle dans la rue et des gens qui venaient autour... Une fois qu’on est tous rassemblés, on ne peut plus arrêter le concert, même si les flics sont dehors... Et si en face de François, des types lèvent le poing, c’est qu’ils veulent que le concert continue... Le public représente un potentiel d’énergie qui peut faire bouger les choses. Nous, on dit : ’Prenez vous en charge. Il faut que les groupes et le public prennent les salles, de force’. On a fait un concert à la fac de Tolbiac avec les Porte-Mentaux. Il y avait 700 types, qui sont rentrés dans un amphi, ont vidé le prof, et on a joué. C’est ça la force du public. C’est comme le concert au Liberty’s... On a joué dehors, devant la boîte. Les flics sont venus tout de suite mais n’ont rien pu faire parce que le gens ont tenu le groupe, faisaient un cordon autour de nous... C’est ça aussi le petit théâtre de force : un noyau et de l’énergie autour.\"\u003cbr\u003e\u003c\/i\u003e\u003cstrong\u003eManifestes n°2 (1984)\u003c\/strong\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003eFils illégitime de l’adjoint de San-Antonio, Bérurier Noir voit le jour en 1983 lors d’un concert d’adieu… Boite à rythmes martelante et guitare tronçonnante font écho à une énumération monotone de faits-divers sordides, de manifestes nihilistes et d’histoires psychiatriques. Cette ultime performance minimaliste enthousiasme le public présent qui pousse finalement François et Loran à poursuivre l’aventure.\u003cbr class=\"autobr\"\u003e Le duo enchaine alors les concerts dans les petites salles et souvent en mode sauvage dans les squats, la rue, le métro parisien, les amphis de fac ou en camion sur les manifs, où ils incarnent une sorte d’effervescence insurrectionnelle, enragée et contagieuse… N'ayant aucune confiance dans l'industrie musicale d'alors, ils auto-produisent leurs premiers disques puis participent avec des amis à la création du label Bondage (ex Rock Radical Records).\u003cbr\u003e\u003c\/p\u003e\nAu fur et à mesure de leurs apparitions scéniques, ils sont rejoints par une raïa d’agité·es qui illustrent, gueulent et gesticulent les chansons du groupe sur une bande-son de plus en plus brute et tranchante. C'est tout un troupeau d'rock qui se constitue autour du duo originel et qui grandit jusqu'à une vingtaine de personnes, service d'ordre libertaire compris !\u003cbr class=\"autobr\"\u003e\n\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003eEn 1986, alors que la radio NRJ se voit obligée d’acheter le 45t \"l’Empereur Tomato-Ketchup\" pour pouvoir le diffuser sur ses ondes (le label ayant refusé de leur envoyer un exemplaire promo), la vague alternative bat son plein : fanzines, lieux, labels, radios, groupes et collectifs rythment toute une scène rock contestataire qui commence largement à déborder dans la sphère sociale du pays. On commence à s'inquiéter en haut-lieu de cette jeunesse incontrôlable qui s'organise par elle même et qui rejette en masse les partis politiques.\u003cbr\u003e1988 : Sous haute surveillance policière, Bérurier Noir prend d’assaut le Zénith de Paris, imposant ses conditions (places à 50 francs (8 euros), service d’ordre assuré par des proches du groupe, zéro sponsors commerciaux, nombreux stands associatifs, militants, antifascistes et libertaires) et propose aux 6800 personnes présentes un spectacle total où s’entrecroisent déguisements loufoques, refrains acérés, nez de clowns grotesques et sifflets rageurs contre une société qui cherche à étouffer sa jeunesse révoltée.\u003cbr\u003eMais la pression et le chemin de plus en plus commercial (signatures de gros groupes alternatifs sur les majors de l'industrie musicale) que prendra le rock alternatif en France constituera une des nombreuses raisons qui précipiteront le seppuku du groupe en 1989, marquant ainsi un gros coup d'arrêt au mouvement et le déclin qui va suivre. Après 7 ans d’insolentes réussites, mais aussi de galères épuisantes, d’espoirs déçus et d’envies décalées, Bérurier Noir se fait hara-kiri à l’Olympia, salle mythique de Paris. Pendant trois nuits, le public frémit une dernière fois sous les hymnes de révolte du mouv’ment d’la jeunesse, avant que le groupe ne signe définitivement son armistice, le 11 novembre 1989. Antinomie de ce suicide, les Bérus sont alors au sommet de leur art. Leur spectacle dépasse allègrement les deux heures de scène, au cours desquelles le groupe joue une trentaine de chansons. Chaque morceau fait l’objet d’une mise en scène où se succèdent les déguisements : Indien·nes métropolitains, Chinois·es rebelles, déserteur·euses internationalistes, les acrobates alternent avec les jongleur·euses et cracheur·euses de feu. Ce qui, sept ans plus tôt, n’était qu’une improvisation à l’aide de frusques de grenier a pris des allures théâtrales. Les slogans fusent, la foule exulte une ultime fois. Le concert s'achève sur un ultime appel au public à prendre la relève : \"\u003cem\u003eFormez des groupes de rock... LIBRES !\u003c\/em\u003e\".\u003cbr\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003c\/div\u003e\n\u003cdiv style=\"text-align: right;\"\u003e\n\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003e\u003ci\u003e\"Tant qu’il y a du noir, il y a de l’espoir. Voilà, c’est ça qui nous donne vraiment la pêche. Quand c’est vraiment le noir, on se dit, putain, il faut bouger... De toute façon, nous, plus on est dans la merde, plus on gueule...\"\u003c\/i\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003e\u003cstrong\u003eRock Hardi n°10 (1986)\u003c\/strong\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003c\/div\u003e","published_at":"2016-02-17T17:04:00+01:00","sort_order":"manual","template_suffix":"","published_scope":"web","image":{"created_at":"2016-02-21T22:54:24+01:00","alt":null,"width":960,"height":960,"src":"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/collections\/beru3.jpg?v=1608912001"}},{"id":158915395684,"handle":"litteratures","title":"Lectures","updated_at":"2021-01-20T01:20:04+01:00","body_html":"Une collection d'ouvrages, avec des pages en papier, de l'encre imprimé et parfois même quelques illustrations.","published_at":"2020-04-25T15:41:17+02:00","sort_order":"manual","template_suffix":"","disjunctive":true,"rules":[{"column":"tag","relation":"equals","condition":"livre"}],"published_scope":"web","image":{"created_at":"2020-04-25T15:44:36+02:00","alt":null,"width":427,"height":423,"src":"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/collections\/bibliotheque.jpg?v=1608910501"}},{"id":207501831,"handle":"ludwig-von-88","title":"Ludwig Von 88","updated_at":"2021-01-22T17:10:04+01:00","body_html":"\u003cp\u003e\u003cimg alt=\"ludwig von 88\" src=\"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/files\/artist_ludwig_von_88_600x600.jpg?v=1608577366\" style=\"display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;\"\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003eAlors que certains montent à l’assaut la rage au ventre et le poing levé, Fabrice, Laurent, Olaf, Karim et Bruno se mettent à composer, dès 1983, une poignée de morceaux résolument ancrés dans une dérision au quatrième degré (du nirvana bien entendu) sans pour autant se cacher d'une critique acide de la société française. \u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003eSubissant entre temps quelques métamorphoses (départs d’Olaf, Fabrice et Laurent, arrivée et départ de Gondrax, arrivées de Charlu à la basse et de Jean-Mi aux machines), enchaînant les albums où le mauvais goût assumé le dispute à l’inconscience juvénile, dénonçant les petits et grands travers d’une France qui sent trop souvent le moisi. Totalement libres et dans une permanente recherche du flagrant délire, leurs apparitions scéniques témoignent de performances qui resteront bordéliques et légendaires pour les générations futures.\u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003e\u003cstrong\u003eLudwig Von 88\u003c\/strong\u003e prouve alors, pendant presque deux décennies, que la révolution, finalement, peut aussi être un diner de gala entre gens aux cheveux multicolores. A l'aube des années 2000, les voici en pause à durée indéterminée : Bruno se transforme alors en \u003cem\u003eSergent Garcia\u003c\/em\u003e, Jean-Mi, évoluant dans des volutes dub sound-system, devient \u003cem\u003eJunior Cony\u003c\/em\u003e, Karim poursuit l'écriture de textes avec plusieurs romans fantastiques publiés (notamment le fameux \u003cem\u003e\"Le Club des Punks contre l'Apocalypse Zombie\"\u003c\/em\u003e) et enfin Charlu se lance dans une nouvelle aventure musicale avec \u003cem\u003eKiLaDiKiLé\u003c\/em\u003e . Dix-neuf ans de sommeil plus tard, parce que Paris brûle toujours, parce que l’apocalypse est à portée de main ou, peut-être, juste pour le fun, les fines gâchettes se retrouvent et décident de repartir sur les sentiers de la gloire histoire de voir si ces derniers sont toujours aussi peuplés de prophètes et de nains de jardins.\u003c\/p\u003e","published_at":"2016-02-21T22:11:00+01:00","sort_order":"manual","template_suffix":"","published_scope":"web","image":{"created_at":"2016-02-21T22:38:01+01:00","alt":null,"width":400,"height":400,"src":"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/collections\/lv88.jpg?v=1608765073"}},{"id":19157614627,"handle":"parabellum","title":"Parabellum","updated_at":"2021-01-20T23:50:02+01:00","body_html":"\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003e\u003cstrong\u003e\u003cimg alt=\"parabellum\" src=\"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/files\/artist_parabellum_600x600.jpg?v=1608577951\" style=\"display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;\"\u003e\u003c\/strong\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003e\u003cstrong\u003eParabellum\u003c\/strong\u003e est un groupe imaginé à la manière d'une histoire des \u003cem\u003eFreak Brothers\u003c\/em\u003e - mais avec des guitares, à une époque où il ne se passait trop rien d'excitant dans l'hexagone. Plus intéressé par la destruction d'un monde à la ramasse que par l'élaboration d'une nouvelle société du spectacle, ses membres passent plus de temps à se taper sur la gueule qu'à essayer de faire carrière dans un monde musical régi par l'argent gouvernemental. En peu de temps, \u003cstrong\u003eParabellum\u003c\/strong\u003e crée un répertoire d'une vingtaine de titres en neuf millimètres massif sur lequel ils bâtissent leur propre légende. Une fois les chansons écrites, ils découvrent que toute cette création n'a, au final, servi qu'à leur dégotter un super boulot de merde dans l'usine de l'évènementiel en trois-huit qu'est la scène tricolore. Souvent imité, jamais égalé, \u003cstrong\u003eParabellum\u003c\/strong\u003e sera même le seul groupe à être capable de se parodier dans une sorte de tragicomédie schizophrénique au cours d'une agonie qui aura duré encore plus longtemps que la carrière d'un fonctionnaire du Quai d'Orsay. D'un autre côté, peut-on leur reprocher d'avoir su éviter le succès dans un paysage musical aussi moyen ? Non.\u003c\/p\u003e\n\u003cp style=\"text-align: right;\"\u003e\u003cem\u003eGéant Vert - décembre 2017.\u003c\/em\u003e\u003c\/p\u003e","published_at":"2018-01-19T10:31:01+01:00","sort_order":"manual","template_suffix":"","published_scope":"web","image":{"created_at":"2017-11-28T23:23:21+01:00","alt":"","width":667,"height":667,"src":"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/collections\/parabellum.png?v=1608909798"}},{"id":207659655,"handle":"washington-dead-cats","title":"Washington DeadCats","updated_at":"2021-01-21T14:57:51+01:00","body_html":"\u003cp\u003e\u003cimg alt=\"washington dead cats\" src=\"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/files\/artist_washington_dead_cats_600x600.jpg?v=1608578942\" style=\"display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;\"\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003eFormé en 1984, le groupe naît de la fusion d'influences rockabilly et punk. Rapidement, ils se démarquent de la scène ambigüe des années 1980 par leur attitude fun, leur goût de la théâtralisation et leur engagement antifasciste, lors de concerts au côté de Bérurier Noir, Ludwig Von 88 ou Nuclear Device.\u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003eLes \u003cstrong\u003eWashington Dead Cats\u003c\/strong\u003e s'illustrent également par l'utilisation d'un imaginaire emprunté aux films gore, à la série Z et aux séries des sixties et leurs concerts débridés où ils ont l'habitude de jeter des légumes sur le public. Punk, voodoo, garage, surf rock, et rockabilly se mêlent pour former un cocktail détonnant appelé \"punkabilly\" comme en témoignent leurs deux premiers albums\u003ci\u003e \"Go Vegetable Go\"\u003c\/i\u003e en 1986 et \"\u003ci\u003eGore A'Billy Boogie\"\u003c\/i\u003e en 1988.\u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003eDe retour sur scène avec un nouveau line-up au début des années 2000, de nouveaux albums sont enregistrés, teintés d'influences plus subtiles comme le swing ou le mambo. \u003c\/p\u003e","published_at":"2016-02-22T03:13:00+01:00","sort_order":"manual","template_suffix":"","published_scope":"web","image":{"created_at":"2016-02-22T03:27:44+01:00","alt":null,"width":667,"height":667,"src":"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/collections\/wdc.jpg?v=1608909900"}}]
« Je n’avais jamais vu ça avant, même pas soupçonné que ça puisse exister, une telle énergie, un tel manifeste expressionniste et en même temps une telle fête, un tel carnaval politique », s’enthousiasme Roland Cros après son premier concert de Bérurier noir, groupe dont il devient alors le photographe. De 1986 à 1991, il immortalise toute la scène punk française : Ludwig Von 88, Parabellum, Washington Dead Cats, les Thugs, les Wampas, les Endimanchés, Pigalle, les Dileurs, les Cadavres... Il se balade partout, est sur scène, dans la salle, en coulisse, dans les loges et aussi dans les camions, sur la route, en studio... Pour la plupart inédites, les photos réunies dans ce livre font revivre le mouvement dit du rock alternatif, qui charriait dans le sillage de ses performances, de ses hymnes, de son folklore,toute une horde d’utopistes, de clowns et de poètes, toute une jeunesse révoltée bien décidée à mettre un joyeux bordel.
Avec des textes de : Géraldine (Kochise, Cartouche) Géant Vert (Parabellum, Karbala 413) Zigor (militant politique) tapage (activiste & illustrateur) Gil (illustrateur, fanzines) Violette (Tromatism, Ethnopaire)
Photos de Roland Cros Préface de Marsu (manager de Bérurier noir, Lucrate Milk...) Co-édition Archives de la Zone Mondiale / L’Échappée Format 19x27cm - 232 pages
L'Auteur
Roland Cros immortalise avec son appareil photographique toute la scène punk française de 1986 à 1991 : Bérurier Noir, Ludwig Von 88, Parabellum, Washington Dead Cats, les Thugs, les Wampas, les Endimanchés, Pigalle, les Dileurs, les Cadavres... Il se balade partout, est sur scène, dans la salle, en coulisse, dans les loges et aussi dans les camions, sur la route, en studio...