[{"id":190472263,"handle":"berurier-noir","title":"Bérurier Noir","updated_at":"2021-01-15T17:00:08+01:00","body_html":"\u003cp\u003e\u003cimg style=\"display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;\" src=\"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/files\/artist_berurier_noir_8e942d93-b56d-4435-b490-0ca533c7f3b2_600x600.jpg?v=1608578994\" alt=\"bérurier noir\"\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp style=\"text-align: right;\"\u003e\u003ci\u003e\"Le nom Bérurier Noir avait été trouvé à une occasion bien précise, pour un concert qui devait être une performance.(...) Ce qui est un peu étrange, c’est que le groupe s’est fait avec les gens : le premier concert que nous avons fait devait être unique, et c’est parce que les gens nous ont dit : ’C’est bien ce que vous faites, il ne faut pas s’arrêter’ que nous avons fait notre groupe. Et nous marchons totalement comme ça.\"\u003cbr\u003e\u003c\/i\u003e\u003cstrong\u003eArchives Bérurières (1996)\u003c\/strong\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cdiv style=\"text-align: right;\"\u003e\u003cstrong\u003e\u003c\/strong\u003e\u003c\/div\u003e\n\u003cdiv style=\"text-align: left;\"\u003e\n\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003eBérurier Noir (aussi appelé Bérus ou BxN) est un groupe de la scène punk et alternative française des années 1980, composé principalement de deux membres : Loran (ex Guernica) à la guitare et François (ex Béruriers) au chant, accompagnés d'une boite à rythmes surnommée affectueusement Dédé (modèle Electro Harmonix DRM-16). Dès le premier album, on retrouve aussi parfois la présence d'un saxophone sur leurs mélodies minimalistes et brutales, que ce soit avec Masto (ex Lucrate Milk) ou Paskal Kung- Fou (futur Molodoï) ainsi que de nombreux invité·e·s.\u003cbr\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp style=\"text-align: right;\"\u003e\u003ci\u003e\"On ne veut pas jouer devant des gens assis qui applaudissent à la fin pour montrer que c’est bien, on ne veut pas être un produit consommé et avoir ce rapport très froid avec le public. On essaye de casser la scène avec un public qui participe, un peu comme le cirque il y a 100 ans : des types qui faisaient un spectacle dans la rue et des gens qui venaient autour... Une fois qu’on est tous rassemblés, on ne peut plus arrêter le concert, même si les flics sont dehors... Et si en face de François, des types lèvent le poing, c’est qu’ils veulent que le concert continue... Le public représente un potentiel d’énergie qui peut faire bouger les choses. Nous, on dit : ’Prenez vous en charge. Il faut que les groupes et le public prennent les salles, de force’. On a fait un concert à la fac de Tolbiac avec les Porte-Mentaux. Il y avait 700 types, qui sont rentrés dans un amphi, ont vidé le prof, et on a joué. C’est ça la force du public. C’est comme le concert au Liberty’s... On a joué dehors, devant la boîte. Les flics sont venus tout de suite mais n’ont rien pu faire parce que le gens ont tenu le groupe, faisaient un cordon autour de nous... C’est ça aussi le petit théâtre de force : un noyau et de l’énergie autour.\"\u003cbr\u003e\u003c\/i\u003e\u003cstrong\u003eManifestes n°2 (1984)\u003c\/strong\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003eFils illégitime de l’adjoint de San-Antonio, Bérurier Noir voit le jour en 1983 lors d’un concert d’adieu… Boite à rythmes martelante et guitare tronçonnante font écho à une énumération monotone de faits-divers sordides, de manifestes nihilistes et d’histoires psychiatriques. Cette ultime performance minimaliste enthousiasme le public présent qui pousse finalement François et Loran à poursuivre l’aventure.\u003cbr class=\"autobr\"\u003e Le duo enchaine alors les concerts dans les petites salles et souvent en mode sauvage dans les squats, la rue, le métro parisien, les amphis de fac ou en camion sur les manifs, où ils incarnent une sorte d’effervescence insurrectionnelle, enragée et contagieuse… N'ayant aucune confiance dans l'industrie musicale d'alors, ils auto-produisent leurs premiers disques puis participent avec des amis à la création du label Bondage (ex Rock Radical Records).\u003cbr\u003e\u003c\/p\u003e\nAu fur et à mesure de leurs apparitions scéniques, ils sont rejoints par une raïa d’agité·es qui illustrent, gueulent et gesticulent les chansons du groupe sur une bande-son de plus en plus brute et tranchante. C'est tout un troupeau d'rock qui se constitue autour du duo originel et qui grandit jusqu'à une vingtaine de personnes, service d'ordre libertaire compris !\u003cbr class=\"autobr\"\u003e\n\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003eEn 1986, alors que la radio NRJ se voit obligée d’acheter le 45t \"l’Empereur Tomato-Ketchup\" pour pouvoir le diffuser sur ses ondes (le label ayant refusé de leur envoyer un exemplaire promo), la vague alternative bat son plein : fanzines, lieux, labels, radios, groupes et collectifs rythment toute une scène rock contestataire qui commence largement à déborder dans la sphère sociale du pays. On commence à s'inquiéter en haut-lieu de cette jeunesse incontrôlable qui s'organise par elle même et qui rejette en masse les partis politiques.\u003cbr\u003e1988 : Sous haute surveillance policière, Bérurier Noir prend d’assaut le Zénith de Paris, imposant ses conditions (places à 50 francs (8 euros), service d’ordre assuré par des proches du groupe, zéro sponsors commerciaux, nombreux stands associatifs, militants, antifascistes et libertaires) et propose aux 6800 personnes présentes un spectacle total où s’entrecroisent déguisements loufoques, refrains acérés, nez de clowns grotesques et sifflets rageurs contre une société qui cherche à étouffer sa jeunesse révoltée.\u003cbr\u003eMais la pression et le chemin de plus en plus commercial (signatures de gros groupes alternatifs sur les majors de l'industrie musicale) que prendra le rock alternatif en France constituera une des nombreuses raisons qui précipiteront le seppuku du groupe en 1989, marquant ainsi un gros coup d'arrêt au mouvement et le déclin qui va suivre. Après 7 ans d’insolentes réussites, mais aussi de galères épuisantes, d’espoirs déçus et d’envies décalées, Bérurier Noir se fait hara-kiri à l’Olympia, salle mythique de Paris. Pendant trois nuits, le public frémit une dernière fois sous les hymnes de révolte du mouv’ment d’la jeunesse, avant que le groupe ne signe définitivement son armistice, le 11 novembre 1989. Antinomie de ce suicide, les Bérus sont alors au sommet de leur art. Leur spectacle dépasse allègrement les deux heures de scène, au cours desquelles le groupe joue une trentaine de chansons. Chaque morceau fait l’objet d’une mise en scène où se succèdent les déguisements : Indien·nes métropolitains, Chinois·es rebelles, déserteur·euses internationalistes, les acrobates alternent avec les jongleur·euses et cracheur·euses de feu. Ce qui, sept ans plus tôt, n’était qu’une improvisation à l’aide de frusques de grenier a pris des allures théâtrales. Les slogans fusent, la foule exulte une ultime fois. Le concert s'achève sur un ultime appel au public à prendre la relève : \"\u003cem\u003eFormez des groupes de rock... LIBRES !\u003c\/em\u003e\".\u003cbr\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003c\/div\u003e\n\u003cdiv style=\"text-align: right;\"\u003e\n\u003cp style=\"text-align: left;\"\u003e\u003ci\u003e\"Tant qu’il y a du noir, il y a de l’espoir. Voilà, c’est ça qui nous donne vraiment la pêche. Quand c’est vraiment le noir, on se dit, putain, il faut bouger... De toute façon, nous, plus on est dans la merde, plus on gueule...\"\u003c\/i\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003cp\u003e\u003cstrong\u003eRock Hardi n°10 (1986)\u003c\/strong\u003e\u003c\/p\u003e\n\u003c\/div\u003e","published_at":"2016-02-17T17:04:00+01:00","sort_order":"manual","template_suffix":"","published_scope":"web","image":{"created_at":"2016-02-21T22:54:24+01:00","alt":null,"width":960,"height":960,"src":"https:\/\/cdn.shopify.com\/s\/files\/1\/1173\/0246\/collections\/beru3.jpg?v=1608912001"}},{"id":236517195925,"handle":"cd","title":"CD","updated_at":"2021-01-15T10:10:02+01:00","body_html":"","published_at":"2020-12-29T19:09:29+01:00","sort_order":"best-selling","template_suffix":"","disjunctive":false,"rules":[{"column":"tag","relation":"equals","condition":"cd"}],"published_scope":"web"},{"id":236517228693,"handle":"vinyles","title":"VINYLES","updated_at":"2021-01-15T13:15:33+01:00","body_html":"\u003cbr\u003e","published_at":"2020-12-29T19:10:03+01:00","sort_order":"best-selling","template_suffix":"","disjunctive":true,"rules":[{"column":"tag","relation":"equals","condition":"vinyles"}],"published_scope":"web"}]
Oubliés les rythmes dépressifs et le no futur de « Macadam Massacre », on se jette ici dans une cadence frénétique, une ribambelle d’hymnes à l’insoumission et à la liberté, fustigeant tour à tour la paranoïa sécuritaire, les camisoles chimiques, le viol ou l’extrême-droite. Un récital à trois accords renforcé par une armada de choristes qui parvient à retranscrire l’aspect festif et chahuteur des concerts. Bérurier Noir en profite pour affiner son imagerie unique avec une fresque magistrale de Laul, faisant de ce disque une véritable piste aux étoiles où s’entrechoquent énergie grimaçante et rébellion clownesque !
« Onze morceaux balancés comme autant de tableaux vitriolés d’une société passée au crible par une jeunesse qui n’en peut plus de subir. Ni les beaufs qui leur tirent dessus, ni les porcs qui hurlent au racisme, ni la psychiatrie reine de la lobotomie aveugle et aliénante, ni la politique des politichiens, ni les tontons violeurs, ni toutes les autres saloperies que lui réserve l’avenir. Cette jeunesse voudrait enfin pouvoir marcher libre dans la rue et laisser éclater sa rage de vivre. »
Erwan Marcil - Conte cruel de la Jeunesse (1997)
Écoute
Spécifications Vinyle+mp3
Format : Vinyle noir 11 titres + pochette intérieure imprimée avec bio, extraits de fanzines, dessins et photos d'époque (2012). Mastering : Spirou / LunaRossa (2007) Inclus 11 titres Mp3/ 320kbps à télécharger. Année de réédition : 2013 - 2017 (nouvelle gravure par Mathieu Berthet) Pressage original : 1985 - Bondage Records Artwork : Zeeman (photo) + Laul (fresque) Référence : AZMLP03 Notes : Enregistré et mixé au studio WW (Quai de la Gare, Paris) par Patrick Woindrich en février-mars 1985. Tracklist : A1- Petit Agité ! A2- Vivre Libre Ou Mourir A3- Conte Cruel De La Jeunesse A4- Le Renard A5- Les Rebelles B1- Porcherie ! B2- Commando Pernod B3- Les Éléphants B4- Fils De... B5- Hélène Et Le Sang B6- Il Tua Son Petit Frère
Spécifications CD
Format : Boitier Cristal CD 19 titres (inclue le EP "Nada84" + le maxi "Joyeux Merdier") + livret 16 pages. Mastering Translab / Pompon (2003). Année de réédition : 2016 Artwork : Zeeman (photo) + Laul (fresque) Référence : AZMCD02 Notes : Enregistré et mixé au studio WW (Quai de la Gare, Paris) par Patrick Woindrich en février-mars 1985. Tracklist : 1- Petit Agité ! 2- Vivre Libre Ou Mourir 3- Conte Cruel De La Jeunesse 4- Le Renard 5- Les Rebelles 6- Porcherie ! 7- Commando Pernod 8- Les Éléphants 9- Fils De... 10- Hélène Et (Le) Sang 11- Il Tua Son Petit Frère 12- La Mère Noël 13- J'aime pas la soupe 14- Vive le feu 15- Salut à toi 16- Nada 84 17- Les Béruriers sont les rois (en 1984) 18- Les Bûcherons (version piratée par un autonome) 19- Lobotomie Hôpital (version je ne crains plus la loi)
Spécifications Vinyle Couleur+mp3
Format : Vinyle orange 11 titres + pochette intérieure imprimée avec bio, extraits de fanzines, dessins et photos d'époque (2012). Mastering : Spirou / LunaRossa (2007) Inclus 11 titres Mp3/ 320kbps à télécharger. Année de réédition : 2019 (nouvelle gravure par Mathieu Berthet) Pressage original : 1985 - Bondage Records Artwork : Zeeman (photo) + Laul (fresque) Référence : AZMLP03 Notes : Enregistré et mixé au studio WW (Quai de la Gare, Paris) par Patrick Woindrich en février-mars 1985. Tracklist : A1- Petit Agité ! A2- Vivre Libre Ou Mourir A3- Conte Cruel De La Jeunesse A4- Le Renard A5- Les Rebelles B1- Porcherie ! B2- Commando Pernod B3- Les Éléphants B4- Fils De... B5- Hélène Et Le Sang B6- Il Tua Son Petit Frère